Quand j’ai réservé mon billet pour Gênes cet été, j’ai ressenti un frisson d’excitation mêlé à une légère angoisse. C’était la première fois que je mettais les pieds en Ligurie. Gênes, cette ville aux mille ruelles, entre mer et montagnes, au passé glorieux de port marchand et à l’âme secrète, m’attendait. Mais avant de me perdre dans ses caruggi (ces ruelles étroites typiques), il fallait préparer mon sac. Et pas n’importe comment.
J’ai appris à mes dépens que ce que l’on oublie à la maison peut parfois gâcher une journée entière de voyage. Et en août, en Italie, avec la chaleur, l’humidité, la foule, chaque détail compte. Voici donc ma liste intime, émotionnelle et testée sur le terrain, des 10 choses que vous ne devez absolument pas oublier si vous partez à Gênes en août.
1. Une gourde isotherme (et pas n’importe laquelle)
Dès que je suis arrivée à la gare de Gênes Brignole, la chaleur m’a assaillie comme une vague. Il faisait 35°C à l’ombre, et mes vêtements me collaient déjà à la peau. La moiteur de l’air semblait sortir des vieilles pierres qui composaient les murs des immeubles et des ruelles. Ce jour-là, je me suis bénie d’avoir glissé dans mon sac une gourde isotherme de 750 ml. Je l’avais remplie à l’aéroport de Nice, juste avant l’embarquement, et elle m’a suivi tout au long de mes explorations dans la vieille ville, le port antique, et jusqu’à Boccadasse, ce petit quartier de pêcheurs coloré qui ressemble à une carte postale vivante.
À Gênes, les fontaines publiques sont nombreuses, souvent situées sur les grandes places ou à côté des églises. Vous pouvez facilement recharger votre gourde avec une eau potable, fraîche et gratuite. Dans cette fournaise, le simple fait de pouvoir porter la bouteille à mes lèvres et sentir l’eau fraîche glisser dans ma gorge m’a évité coups de chaud, dépenses inutiles en bouteilles plastiques, et même quelques malaises. Sans elle, j’aurais probablement été obligée de m’arrêter toutes les heures pour acheter de l’eau — à 2 euros la bouteille, la facture grimpe vite.
La mienne est une marque française que j’adore, avec une double paroi inox et une bonne prise en main même avec des mains moites. En fin de journée, sur les hauteurs de la ville, l’eau était toujours fraîche. C’était devenu mon petit luxe personnel.
👉 Astuce voyageuse : j’ai réservé mon vol et mes premiers hébergements via TUI.fr. Leur plateforme est facile d’utilisation, et ils proposent des packages malins qui incluent parfois des excursions guidées, des pauses rafraîchissantes ou des visites matinales — ce qui permet d’éviter les grosses chaleurs de l’après-midi. À Boccadasse, j’ai justement profité d’une visite matinale réservée par TUI, ce qui m’a permis d’avoir la plage presque pour moi seule à 9 h du matin.
2. Des chaussures de marche respirantes
Je sais ce que vous vous dites : « On est en ville, pas à la montagne ! ». Eh bien, erreur. Gênes se mérite à pied, et surtout en montée. C’est une ville verticale, enchevêtrée, faite de ruelles escarpées et de points de vue perchés. Les ascenseurs publics et les funiculaires, comme celui de Zecca–Righi, aident, mais beaucoup de coins charmants ne sont accessibles qu’en gravissant des escaliers irréguliers, parfois glissants et toujours ensoleillés.
J’ai vu des touristes en sandales ou espadrilles souffrir en silence. Moi, j’avais anticipé. Ma paire de baskets légères, respirantes, à semelle antidérapante a sauvé mes pieds — littéralement. Sans elles, je n’aurais jamais atteint le Belvédère de la Spianata Castelletto ni les hauteurs du quartier de Castelletto, d’où la vue sur le port, les toits rouges et la mer qui scintille est tout simplement inoubliable. C’est là-haut que j’ai compris pourquoi tant d’artistes ont peint ou photographié Gênes : la lumière y est magique.
En fin de journée, j’étais fatiguée, certes, mais pas épuisée. Et mes pieds me remerciaient. J’avais même glissé une paire de semelles en gel dans mes baskets, ce qui m’a permis de faire 12 kilomètres par jour sans cloques. Et croyez-moi, à Gênes, c’est un minimum !
👉 Conseil pratique : pour planifier mes visites et transports sur place, j’ai utilisé Omio pour les trains, et GetYourGuide pour réserver à l’avance quelques billets coupe-file, comme pour l’Aquarium de Gênes. Ces petits détails vous font gagner beaucoup de temps et d’énergie… à condition d’avoir les chaussures pour les suivre !
3. Un éventail pliable (ou un mini-ventilateur USB)
Il y a quelque chose d’élégant à s’éventer sur une terrasse génoise avec un éventail coloré. Mais ce n’est pas qu’un accessoire de style. Il est devenu vital, surtout quand j’attendais mon bus en plein soleil ou que je visitais un musée sans climatisation. J’ai aussi croisé plusieurs voyageurs avec de petits ventilateurs USB, posés sur table ou accrochés autour du cou.
Dans les églises romanes, les marchés de quartier, ou même les files d’attente pour les aquariums, cette brise artificielle m’a semblé plus précieuse que l’or.
4. Une crème solaire à large spectre (et une version format poche)
À Gênes, le soleil tape dès 9h du matin. Je ne compte plus les fois où j’ai vu des touristes rouge pivoine au bout de leur premier jour. Moi, j’ai toujours gardé une mini-crème solaire SPF 50 dans mon sac à main. La grande bouteille restait à l’hôtel, mais ce petit tube m’accompagnait partout.
Quand je flânais sur le port ou que je prenais un bateau vers Camogli ou Portofino, je pouvais réappliquer facilement. Et croyez-moi, votre peau vous remerciera.
👉 Conseil pratique : j’ai acheté mes excursions maritimes et billets d’accès via GetYourGuide, parfait pour éviter les longues files sous le soleil.
5. Un foulard léger multifonction
Ce simple carré de coton a été mon héro de l’ombre. Je l’ai utilisé comme châle dans les églises, comme serviette improvisée après un bain spontané, comme pare-soleil en haut d’une falaise, et même comme coussin dans le train retour vers Milan.
Il ne prend presque pas de place, mais il m’a servi à chaque étape.
6. Une application de traduction (avec dictionnaire hors ligne)
Mon italien est correct, mais parfois, dans les petites trattorias familiales, les menus sont uniquement en dialecte local ou en italien très régional. Une fois, dans une osteria vers Via del Campo, j’ai commandé ce que je croyais être du poisson… et c’était de la tripe ! Expérience culinaire certes, mais surprise…
Depuis ce jour, j’ai toujours Google Translate téléchargé hors ligne, avec l’italien prêt à l’emploi. Cela m’a permis non seulement d’éviter les mauvaises surprises, mais aussi de créer de vraies connexions humaines. Un mot juste peut tout changer dans un échange.
7. Un carnet de voyage (et un stylo fiable)
Dans une ville aussi photogénique, on pourrait croire que les photos suffisent. Mais non. Gênes se ressent autant qu’elle s’observe. Les odeurs de focaccia chaude, le bruit des vagues contre les quais, le vieux monsieur qui joue de la mandoline au coin d’une rue…
Mon petit carnet m’a permis de capturer l’instant autrement, de noter des adresses secrètes, des expressions entendues, des sensations fugaces. Ce carnet est devenu mon trésor, bien plus précieux que mes selfies.
8. Un adaptateur de prise universel (et une batterie externe puissante)
En voyage, on vit avec son téléphone. Que ce soit pour suivre Google Maps dans le labyrinthe génois, vérifier les horaires de train sur Trainline, ou poster une story au coucher du soleil… la batterie fond comme neige au soleil.
Ma batterie externe Anker m’a permis de tenir toute la journée. Et mon adaptateur universel m’a évité les drames à l’hôtel.
9. Des bouchons d’oreilles (si vous logez en centre-ville)
Gênes est une ville vivante. Très vivante. Les scooters pétaradent dans les ruelles étroites, les conversations montent jusque tard dans la nuit, les mouettes hurlent dès l’aube…
Moi qui avais choisi un Airbnb en plein cœur du quartier du Molo, j’ai vite compris que mes bouchons d’oreilles seraient ma bouée de sauvetage. Grâce à eux, j’ai pu dormir paisiblement et savourer mes journées sans fatigue.
👉 Pour réserver ce logement de charme, j’ai utilisé Booking.com, qui offre une grande variété d’appartements en centre-ville, avec notes fiables et photos précises.
10. Un maillot de bain et un petit sac de plage compact
Même si Gênes n’est pas une station balnéaire classique, la mer est toujours proche. À Boccadasse, petite crique de carte postale, ou à Nervi, avec ses rochers et ses piscines naturelles, l’appel de la baignade est irrésistible.
Je gardais toujours un maillot de bain roulé dans un coin de mon sac, avec une mini serviette microfibre. Résultat : j’ai pu improviser un bain, pieds dans l’eau, à tout moment.
Mes plateformes préférées pour tout organiser
- TUI.fr : pour les vols et hôtels, surtout les formules vol + hébergement.
- Booking.com : pour les logements atypiques dans le centre de Gênes.
- GetYourGuide : pour des excursions à Portofino, Cinque Terre, ou même une dégustation de pesto.
- Trainline : pour organiser mes trajets entre Gênes, Milan ou la Toscane, sans stress.
Une dernière chose…
Voyager à Gênes en août, c’est accepter la chaleur, l’imprévu, l’agitation. Mais c’est aussi vivre une ville vivante, poétique et méconnue. Et une valise bien préparée peut transformer un bon voyage en une véritable expérience inoubliable.
Alors, la prochaine fois que vous verrez la mer scintiller entre deux immeubles pastel, que vous sentirez la focaccia chaude sortir du four ou que vous entendrez une chanson italienne résonner entre les murs étroits d’un caruggiu… vous me remercierez d’avoir pensé à cette fameuse gourde, à ce carnet ou à ces bouchons d’oreilles.
Bon voyage à Gênes, et surtout : n’oubliez rien.